Reconnaitre les différends types de nuages:
Le plus difficile c’est de les reconnaitre, ils sont nombreux dans la famille, ils ne se promènent pas tous à la même altitude, c’est un vrai bazar.
Moyens mnémotechniques:
- Stratus: Les nuages forment une couche dense et compacte.
Quel que soit l’étage leur nom contient la racine latine “stratus”
exemple: Cirrostratus, altostratus, stratus. - Cumulus: les nuages ont des formes facilement identifiables et sont distincts les uns des autres.
Leur nom contient la racine latine “Cumulus”.
-exemple: cirrocumulus, altocumulus, cumulus . - Stratocumulus : Les nuages présentent les 2 caractéristiques précédentes, alors ils combinent logiquement les 2 racines.
-exemple:stratocumulus - Nimb : Si les nuages sont chargés d’eau ils contiennent la racine latine “Nimb”;
-ex: nimbostratus,cumulonimbus.
Eh Eh Eh…… faut lever la tête !!! regarder le ciel !
Le marin médiocre navigue, les yeux “obnubileusement” rivés sur les instruments électroniques, speedo, compas, girouettes électroniques, anémomètres……. etc etc etc !
Oubliant presque que le voilier réagit surtout aux éléments naturels que sont le vent et l’eau .
et que ces instruments réagissent la plupart du temps en décalé avec vos sensations .
La nature reste l’élément essentiel, c’est votre sensitif qui prime, pas la lecture d’une aiguille ou d’un digit quelconque.
Sauf à faire de la voile virtuelle dans son salon avec un verre à la main.
Il faut regarder le ciel, apprécier ce qui se passe, anticiper, surveiller ces foutues nébulosités qui se déplacent.
Il m’est arriver de “ramasser” par une journée de beau temps, un “grain blanc”, avec une prévision météo super, ciel bleu vent maniable et…. soudain c’est arrivé comme une tornade, personne à bord n’avait pensé que ce gros nuage à l’horizon arrivait si vite avec autant de vent.
Tout les instruments du bord n’avaient rien vu, rien prévu, rien annoncé……ils ont réagis trop tard avec des infos relativement farfelues……
On a dégusté du 60 nœuds plus rafales, mais ça nous l’avons su après, car pendant, il fallait gérer le bateau.
Voilier couché à plat sur l’eau, il a fallut couper certaines écoutes au couteau et patienter pour que le “joujou” se redresse et puisse faire un peu de route vers le large……
Certains autres bateaux étaient équipé de joujoux électroniques de dernière génération et il sont “parti au tas” à la vitesse de la lumière, vautrés, couchés à plat sur l’eau,
Des bateaux qui avaient commis l’erreur de vouloir rentrer au port, ont finis dans les rochers et les plus chanceux sur la plage.
Depuis je guette toujours les nuages. Surtout ceux qui viennent de l’arrière !
La météo:
